Alors que nous tournons la page sur 2025, une réalité s’impose à toute organisation : la donnée n’est plus seulement un actif numérique, c’est le cœur de la confiance que vous portent vos membres, donateurs et clients.
Si 2024 et 2025 ont été marquées par l’adoption massive de l’IA, 2026 sera l’année de la souveraineté des données.
Savez-vous réellement où dorment vos données ?
La question n’est plus de savoir si vous protégez vos renseignements personnels, mais sous quelle juridiction ils se trouvent. La souveraineté des données, c’est l’affirmation que les données sont soumises aux lois du pays où elles sont physiquement stockées.
Pour une entreprise québécoise ou un OBNL, utiliser un « cloud » sans savoir s’il transite par les États-Unis ou l’Europe n’est plus une option. Pourquoi ?
- Risques juridiques : Des lois étrangères (comme le Cloud Act américain) peuvent parfois permettre l’accès à vos données sans que vous en soyez informé.
- Exigence de conformité : Avec l’évolution de la Loi 25 et des normes fédérales prévues pour 2026, la transparence sur la localisation des serveurs devient un impératif.
- Capital de confiance : En 2026, vos bénéficiaires et donateurs vous demanderont : « Mes informations sortent-elles du pays ? ». Votre réponse déterminera leur loyauté.
OBNL et Entreprises : Un combat commun
Que vous gériez des dossiers de bénéficiaires vulnérables ou des listes de clients prestigieux, l’enjeu est le même : reprendre le contrôle. Un OBNL qui perd la maîtrise des données de ses bénévoles perd sa crédibilité. Une entreprise qui ignore la localisation de ses secrets commerciaux s’expose à une vulnérabilité stratégique.
La souveraineté n’est pas qu’une question technique; c’est une question de gouvernance et d’éthique.
Trois résolutions pour entamer 2026 avec audace
Ne subissez pas l’année 2026, menez-la. Voici votre feuille de route :
- L’inventaire géographique : Ne vous contentez pas de lister quelles données vous avez. Identifiez où elles sont hébergées (le pays, pas seulement le nom du fournisseur).
- L’audit des tiers : Interrogez vos fournisseurs de logiciels (CRM, infolettres, comptabilité). Exigez des garanties de résidence des données au Canada ou au Québec.
- La transparence active : Intégrez la souveraineté des données dans vos communications. Faites-en une fierté, un argument de vente ou de mobilisation.
Le passage à l’action commence maintenant. La protection des données n’est pas un fardeau administratif, c’est le fondement de la relation humaine que vous bâtissez chaque jour. En 2026, choisissez la tranquillité d’esprit. Choisissez la souveraineté.

