CPE Conforme : “Gardiens” de la vie privée…
9 juillet 2025
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Depuis des mois, elle est sur toutes les lèvres. La Loi 25. Sujet de conférence, de webinaires, de chroniques… Mais à force d’en parler, on a fini par détourner le regard du véritable enjeu : ce n’est pas la loi le problème. C’est l’incapacité chronique d’un trop grand nombre d’entrepreneurs à bouger.
Oui, la Loi 25 impose des obligations. Oui, elle demande un minimum de réflexion stratégique. Et non, ce n’est pas un simple document à signer une fois pour toutes. Mais soyons honnêtes : ce n’est pas si complexe. Ce n’est pas inaccessible. Ce n’est même pas nouveau.
Alors pourquoi tant de résistance?
La Loi 25 est devenue l’excuse rêvée. Elle permet de repousser, d’ignorer, de remettre à plus tard. On entend des phrases comme : — « On n’est pas une grosse entreprise, ce n’est pas pour nous. » — « On va attendre de voir ce que les autres font. » — « On n’a pas les ressources, on verra plus tard. »
Traduction : on ne veut pas s’en occuper.
Ce refus d’agir n’a rien à voir avec un manque de moyens. Il s’agit d’un manque de volonté. Une inertie profondément enracinée dans notre culture entrepreneuriale : on court après les ventes, mais on ferme les yeux sur les responsabilités.
Il ne s’agit pas ici de théorie juridique. On parle de données très concrètes : les coordonnées d’un client, le numéro d’assurance sociale d’un employé, les informations médicales d’un candidat. Ces données, vous les collectez. Vous les stockez. Et souvent, vous ne les protégez pas.
Chaque entreprise détient des informations sensibles. Et chaque entreprise a le devoir de les sécuriser. Point.
L’absence de mesure concrète en cybersécurité, l’improvisation dans la gestion des accès, l’absence de consentement clair, le stockage à ciel ouvert… ce sont là les vrais scandales. Et ils sont beaucoup plus fréquents qu’on ne veut l’admettre.
Refuser d’agir, c’est accepter les conséquences :
Et ce n’est pas « si » cela va arriver. C’est quand. L’inaction vous expose. Et ne pas être prêt, en 2025, ce n’est plus une erreur. C’est une faute professionnelle.
Les consommateurs ne sont pas naïfs. Les employés non plus. Ils s’attendent à ce que leurs données soient traitées avec respect et sécurité. Ce n’est pas un service qu’on leur rend, c’est un minimum attendu.
Ignorer ces attentes, c’est envoyer un message limpide : « Vos informations ne valent pas notre temps. » Et si votre marque, votre nom et votre réputation ne sont pas suffisants pour générer cette confiance… alors pourquoi devrait-on vous confier quoi que ce soit?
Heureusement, il y a des exceptions. Des entreprises qui ont compris que la conformité n’est pas une fin, mais un point de départ. Qui ont intégré la gestion des données dans leur stratégie globale. Qui prennent au sérieux la confidentialité, non pas par peur des sanctions, mais par professionnalisme.
Ces entreprises bâtissent une crédibilité solide, attirent des talents de qualité et fidélisent leurs clients. Parce qu’elles démontrent qu’elles prennent leurs responsabilités.
On peut continuer à blâmer la Loi 25, à se plaindre, à tergiverser. Ou on peut prendre nos responsabilités. Maintenant.
Pas parce qu’on nous l’impose. Pas parce que c’est la mode. Mais parce que c’est ce qu’on attend d’une entreprise sérieuse en 2025.
Rencontrez Charles Groleau, un expert-conseil chevronné dans le domaine de la conformité à la nouvelle Loi 25 du Québec sur la protection des données personnelles.
Avec une compréhension approfondie des nuances juridiques et une approche proactive, Charles est votre allié de confiance pour naviguer à travers les exigences réglementaires complexes et garantir que votre entreprise soit en parfaite conformité.
