Pas de budget, pas de souci? Mauvais calcul.
Soyons honnêtes : la majorité des entrepreneurs québécois ne veulent pas payer pour la souveraineté de leurs données.
Ils savent que c’est important, ils en ont entendu parler… mais dans les faits?
👉 Ça ne fait pas partie du budget.
Et ça se comprend — en apparence.
Entre l’inflation, la pénurie de main-d’œuvre, les hausses de coûts d’opérations… Qui a envie d’ajouter une facture supplémentaire pour « héberger ses données au Québec »?
Le problème, c’est que ce refus de payer aujourd’hui peut coûter très cher demain.
Et la Loi 25 est justement là pour rappeler que l’ignorance n’est plus une défense.
La Loi 25 n’est pas un conseil. C’est une obligation.
Depuis septembre 2023, le gouvernement québécois vous impose un cadre clair :
✅ Évaluer les risques quand vous utilisez des fournisseurs étrangers.
✅ Informer vos clients de ce que vous faites avec leurs données.
✅ Prendre des mesures pour les protéger.
Mais que fait l’entrepreneur typique?
❌ Il copie-colle une politique de confidentialité sur son site.
❌ Il continue d’utiliser Google Drive, Dropbox ou OneDrive.
❌ Il espère qu’on ne viendra jamais cogner à sa porte.
Parce que le fond du problème, c’est le coût.
Et tant que ça ne fait pas mal, on continue à ne rien faire.
La souveraineté, c’est un investissement. Pas une dépense.
Tu penses que c’est trop cher d’héberger tes données ici?
Combien ça va te coûter en cas :
- D’enquête de la CAI?
- D’atteinte à la réputation?
- De brèche de données clients?
- D’appel de ton avocat en urgence?
💡 Un abonnement à un hébergeur souverain, une analyse de conformité, un plan de gestion des risques… ce n’est rien comparé à une perte de confiance client ou une sanction.
Tu n’achètes pas une alarme de maison parce que tu penses être cambriolé demain.
Tu l’achètes parce que tu veux dormir tranquille.
Les solutions locales existent. Mais faut vouloir les chercher.
Il existe des solutions québécoises, souveraines et abordables :
- Micrologic avec son cloud canadien,
- OVHcloud Canada qui respecte nos lois,
- Koumbit, PlanetHoster, et plusieurs autres.
Mais voilà : elles ne sont pas aussi connues ni aussi “plug and play” que les services américains.
Alors on reste dans l’inertie.
On continue de penser que « c’est correct comme ça », jusqu’au jour où ça ne l’est plus.
Conclusion : quand on ne veut pas payer la sécurité, on finit par payer l’amende
Les entrepreneurs québécois disent souvent qu’ils sont fiers d’être autonomes, locaux, indépendants.
Mais quand vient le temps de choisir où vont leurs données?
👉 Ils les envoient chez Amazon, chez Google, chez Microsoft.
Et surtout, ils ne veulent pas payer plus cher pour faire autrement.
Alors soyons clairs :
- Oui, la souveraineté a un coût.
- Non, ce n’est pas sexy.
- Mais c’est un investissement stratégique.
Un choix qui distingue les gestionnaires prudents des joueurs de poker numériques.
📢 Entrepreneurs, posez-vous la vraie question :
💬 Est-ce que vos données — votre actif le plus critique — méritent vraiment d’être traitées comme une dépense non essentielle?
📞 Si vous êtes prêt à faire le point, à voir ce qui peut être optimisé sans exploser vos coûts, parlons-en.
Parce que protéger vos données, ce n’est pas un luxe. C’est votre devoir.